samedi, juillet 11, 2009

Prier, crier, intercéder?




Si prier pour moi ne semble pas trop difficile, c’est peut-être parce que je ne cherche pas tant la protection d’un être tout puissant - parce que j'ai la chance d'avoir ce qu'il me faut et bien au delà pour vivre et aussi parce que je sais que la mort est au bout - que la relation, c’est à dire le désir de créer ou de laisser se créer en moi une relation plus personnelle plus intime avec le Dieu Trinitaire. Par contre, même si en soi cela semble évident, intercéder pour les autres me semble plus difficile.

Ce billet va donc essayer de se centrer sur certains aspects de la prière et plus particulièrement sur la prière d’intercession (ou de demande).

Pour en revenir à ma première affirmation ce que je demande quand je me tourne vers Dieu, c’est que Lui, travaille en moi. Le changement au quel j'aspire, je sais que je suis incapable de l'obtenir par ma volonté. Il me suffit donc de demander que l'Esprit Saint me travaille toujours plus et peut-être (cela c'est nouveau) de me poser parfois la question suivante: qu'est ce que en ce moment Tu attends de moi. Je veux bien me laisser guider. Mais j'ai aussi la chance de me faire confiance et si je me trompe, le Seigneur pourra lui en faire quelque chose. Et puis pouvoir percevoir que Dieu est dans ce corps qui est le mien est extraordinaire et me pousse à remercier.

Naturellement, parce que je ne pense pas être différente des autres quand j’ai mal dans mon corps, quand je vis des périodes de fatigue qui me bloquent, j’ai tendance à me plaindre. Une partie de moi souffre de ces limitations qui m’atteignent (vieillir ce n’est pas si facile). Une autre partie imagine que de cela il pourra sortir du bon. Par exemple quand j’ai ces fichues bouffées de chaleur depuis que j'ai stoppé le traitement pour éviter une récidive cancéreuse, je les utilise pour demander que cette chaleur brûle en moi ce qui doit être brûlé. N’empêche que je n’aime pas cela.

Bien souvent, je suis amenée à prier pour des amis ou pour des personnes que parfois je ne connais que de nom, qui vivent des épreuves qui les atteignent dans leur intégrité. Il m'est arrivé de demander à des communautés ou à des amis de prier pour la même intention pour que ensemble ma prière ait plus de poids. Un peu comme quand on cherche un appui (député ou autre) pour obtenir quelque chose qui ne serait pas obtenu sans ce coup de pouce.

Je me dis toujours (c’est ma représentation de cette prière de demande) que si je suis seule à prier, cela fait juste une maille, comme une maille d’un tricot. Mais que si d'autres prient avec moi, cela fait beaucoup de mailles et ces mailles assemblées font une sorte de treillis qui possède un certain poids, une certaine densité, une épaisseur. La prière alors a plus de poids auprès de celui qui peut l’exaucer mais aussi elle est comme une sorte de hamac pour celui qui accablé.



Une autre image est celle du cri jeté. Le cri s’il est repris par d’autres peut devenir chant qui aura plus de chance d’être entendu par ceux qui sont dans ce que nous nommons l’Au-delà, et qui répondront peut-être plus facilement (je sais bien que ce ceci est une représentation très anthropomorphique), mais qui donne aussi une valeur aux différents offices chantés par ceux qui ont donné toute leur vie au Seigneur.

Il y a dans le psaume 34 une phrase que j'aime: "Un pauvre a crié, Dieu écoute et de toutes ses angoisses il le délivre", c'est le verset 7.

Quand on lit les psaumes, et quand le psalmiste se plaint (ce qui est fréquent) il parle de son ou de ses cris (qui devraient parvenir jusqu'à l'oreille du Seigneur) il parle de ses larmes, de sa mauvaise santé, des attaques de ses adversaires, de sa solitude, bref il se plaint. Mais si souvent il plaint au nom de son peuple (ils mangent ton peuple comme on mange du pain) il n'intercède pas ou peu pour ses proches.

Bref il prie pour que son Dieu s’occupe de lui et aussi que son Dieu prouve aux méchants que lorsqu’on se fie à Dieu, Il s’occupe toujours de vous, ne serait ce que pour prouver qu’Il est bien Dieu.

Je dois dire que j’aime souvent cette spontanéité du psalmiste qui reprend les réparties de Moïse quand le peuple est en danger : si tu nous détruis qu’est ce que les autres peuples vont penser de Toi ?

Le mot « cri » ou le verbe « crier » est un mot qui est très fréquent dans ces textes. Comme si pour se faire entendre d’un Dieu qui réside dans un ailleurs, il fallait lever la voix, pour qu’il écoute. Est ce que toute prière est un cri ? Comment faire de ma prière un cri en particulier quand je demande à Dieu qu’Il change ou qu’il accorde quelque chose d’important aussi bien pour moi que pour ceux qui me sont proches ou moins proches?

Est ce que moi je crie? C'est loin d'être évident. Ce que ce verset me dit, c'est qu'il est nécessaire de se remettre entièrement dans les mains de Dieu, avoir foi en Lui, se savoir dépendant de Lui pour que la demande soit entendue, ce qui ne veut pas dire être exaucée, car je ne pense pas que l'on puisse "influencer" Dieu. Mais il y a des réponse, et il nous faut parfois ouvrir les yeux du cœur pour percevoir les signes.

Dieu peut parfaitement entendre la plainte ou la prière, mais répond Il toujours et répond-Il comme nous le souhaitons nous? La prière de son fils à Gethsémani n’a pas eu de réponses, même si un ange (évangile de Luc) est venu.

Alors moi qui aime les mots j'ai voulu réfléchir à ce qui se cache derrière ce mot si court.

Il y a en fait deux facteurs, le ton (crier c’est élever la voix, c’est faire du bruit) et il y a pour nous la notion de douleur ou de besoin (le bébé qui crie). Car le cri est aussi un signal : quand un enfant crie ou pleure, cela nous oblige à nous lever pour aller voir ce qui se passe. Crier vers Dieu c’est aussi cela : « Seigneur écoute ma prière, que mon cri vienne jusqu’à toi ». Le cri de l’humain devrait donc normalement faire réagir Celui vers lequel le cri monte.

En fait bien souvent le cri s'exprime en mots: ne dit-on pas c'est le cri du cœur quand on laisse sortir quelque chose de spontané? Mais il y aussi le hurlement qui vient des profondeurs que l'on ne se soupçonne pas, qui est souvent bien proche du cri anima. Ce cri inarticulé qui renvoie souvent à l'innommable, n'est pas cri.

Le cri peut–être bref c’est la cas dans la Genèse quand Adam crie le nom des animaux, il n'y a pas de verbes. Le cri s’oppose presque alors à la parole. Dieu créateur parle, l’humain crie. Il ne se met à parler que lorsqu’il est mis dans la relation d'altérité avec Eve, quand il la découvre au sortir de sa torpeur: il la nomme puis il parle d'elle.



Que Dieu entende le cri de celui qui souffre injustement est comme une sorte de leitmotiv du premier testament.

Je pense à l'ange qui rencontre Agar dans le désert, dans cet épisode assez curieux où elle ne veut pas voir son fils mourir de soif et où elle se réfugie sous un genet, mais à une certaine distance: Gn 21, 17 Dieu entendit l'enfant crier, et du ciel l'ange de Dieu appela Agar : « Qu'as-tu, Agar ? lui demanda-t-il. N'aie pas peur. Dieu a entendu l'enfant crier là-bas. Et ce qui est étonnant c'est que dans sa peur, le regard d'Agar s'est fermé: elle est aveuglée par sa douleur et par sa peur. Elle ne voit pas la source qui est à côté d'elle. Dans cet épisode, Dieu entend et il agit ( Il répond à la demande: donne moi de l'eau pour que je puisse faire vivre mon fils).



Plus tard en Egypte Dieu entendra le cri lié à la souffrance de son peuple: Ex3,7 Le Seigneur reprit : « J'ai vu comment on maltraite mon peuple en Égypte; j'ai entendu les Israélites crier sous les coups de leurs oppresseurs. Oui, je connais leurs souffrances. Et Dieu répond en permettant à son peuple de devenir un peuple libre. Mais à contrario, quand dans le désert le peuple crie et pleure (en fait récrimine) parce qu'il est confronté au manque, là la réponse de Dieu est d'un tout autre registre (extermination) et il faut souvent toute l'habilité orientale de Moïse pour éviter ou pour limiter ce qui semble être un carnage. Car le cri est sur le registre du cri de l'enfant qui ne veut pas grandir et qui pleure après le sein alors que toute le nourriture et sa diversité s'offre à lui.

Il me semble en relisant ces textes que Dieu entend, écoute et répond à la plainte ou au cri lorsque ce cri est l'expression d'une peur intense de la mort mais et surtout l'expression d'une confiance totale envers Celui qui peut tout.

Mais si le cri est lancé sans confiance, alors la réponse de Seigneur est très différente. SI je me peux me permettre de paraphraser, je dirai que tout manque de confiance le déçoit terriblement. Il manifeste son mécontentement sous forme de colère non seulement en fermant ses oreilles, mais aussi en donnant une correction tellement importante qu'elle va réveiller ce qui était endormi. Désormais il y aura crainte de Dieu, mais à partir de cette crainte une autre relation pourra peut-être se créer.

Quand je lis le livre de Tobie, je suis toujours étonnée par les prières de Tobie et de Sara, qui sont des cris de désespoir, cris que nous avons tous poussés à un moment de notre existence et qui sont les cris de ceux qui désirent la mort. Car à ces demandes de ces deux personnages qui n'en peuvent plus mais, Dieu répond en guérissant et restaurant. Il ne répond pas à la demande, il la transfigure.


La prière de Tobie au chapitre 3 est pour moi un modèle de prière (de fait assez proche de la prière enseignée par Jésus, car la demande arrive en finale).
Je cite: versets 1 à 6.

1 Plein d'une grande tristesse, je me mis à gémir et à pleurer, puis je commençai à prier avec des gémissements

Louange :
2« Tu es juste, Seigneur,
et toutes tes œuvres sont justes.
Tous tes chemins sont fidélité et vérité,
c'est toi qui juges le monde.

Puis,repentance individuelle mais aussi collective
3 Alors, Seigneur, souviens-toi de moi,
regarde et ne me punis pas pour mes péchés
ni pour mes manquements,

ni pour ceux que mes pères ont commis devant toi.

4 Ils ont désobéi à tes commandements,
c'est pourquoi tu nous as livrés au pillage,
à la déportation et à la mort,
voués à être la fable, la risée,
l'objet d'insulte de toutes les nations
parmi lesquelles tu nous as dispersés.

5 Oui, tous tes jugements sont véridiques,
quand tu me traites selon mes péchés et ceux de mes pères,
car nous n'avons pas observé tes commandements

ni marché dans la vérité devant toi.

Puis exposition de la demande

ça suffit, je n'en puis plus, laisse moi mourir (donne moi la mort).
6 Et maintenant, traite-moi comme il te plaira,
ordonne que me soit repris mon souffle,
que je sois délivré de la face de la terre pour redevenir terre.

Mieux vaut pour moi mourir que vivre,
car je me suis entendu insulter à tort
et j'ai en moi une immense tristesse.
Ordonne, Seigneur, que je sois délivré de cette détresse,
laisse-moi partir au séjour éternel
et ne détourne pas ta face de moi, Seigneur.
Oui, mieux vaut pour moi mourir
que de connaître une telle détresse toute ma vie
et que de m'entendre insulter. »

fais-moi entrer dans le repos éternel.
Ne te détourne pas de moi, Seigneur !
Je préfère mourir que de continuer à vivre dans une telle détresse,
en entendant de pareilles insultes. »


Ce qui est quand même étonnant, c'est que Tobie a bien cherché ce qui lui arrive et que la réaction de sa femme est somme toute bien normale, mais c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase.

La prière de Sarra, humiliée par sa servante et qui a pensé au suicide, est bâtie de la même manière et se termine de la même manière;

Tb, 3, 15:J'ai déjà perdu sept maris :
pourquoi devrais-je vivre encore ?
Mais s'il ne te plaît pas de me faire mourir,
alors, Seigneur, prête l'oreille à l'insulte qui m'est faite. »

D'une certaine manière ces textes (comme d'ailleurs le début du livre de Job) montrent qu'il est permis de se plaindre, de dire sa souffrance et son souhait que cela cesse.

Mais comment moi, crier pour ceux que je sais être dans l'épreuve? Crier pour moi oui, crier pour les autres est possible?

Mais si je reviens à la prière d'intercession pour les autres, il m'arrive de penser qu'il y a peut-être autre chose à demander que ce qui paraît le plus évident. Je dois dire que la demande délivre nous du Mal est pour moi très importante et que parfois c’est ce que je demande au lieu de rentrer dans quelque chose de précis.

Si on me le demande prier pour la guérison d’un malade, je peux le faire, mais curieusement même si je sais que le Seigneur peut guérir je ne suis pas toujours à l’aise, car parfois il s’agit presque de demander un miracle et moi, ça ne me va pas. Plutôt qu’une guérison je préfère demander que la personne souffre le moins possible et même que sa vie se termine, quand il s’agit de quelqu’un d’âgé.

Il m’arrive aussi de prier pour une personne, simplement en pensant à elle et en rappelant au Seigneur qu'elle a besoin de Lui. J'ai d'ailleurs pris l’habitude quand je me réveille la nuit juste de nommer des personnes en demandant à dieu de les bénir. Il y a parfois des noms qui surgissent, des noms auxquels je ne m'attends pas du tout, des visages du passé. Alors c'est juste une pensée qui monte, parce que dans mon imaginaire, la prière monte.

Il peut aussi m'arriver de pratiquer une sorte de prière de louange, qui serait "Seigneur fais ce qui est bon pour eux, même si pour moi cela paraît incompréhensible. Ce que Tu fais est bon et je peux Te louer pour cela. Je dois dire que cela sollicite ma confiance d'une autre manière.

Par contre, et c’est peut-être pour cela que j’écris ce billet, demander et demander sans voir de résultats, ce n’est pas facile, surtout que cela donne l’impression de rabâcher. Jésus ne nous dit-il pas de ne pas rabâcher comme les païens car notre Père céleste sait de quoi nous avons besoin (Mt 6,7-8).

Alors j’ai trouvé deux manières un peu différentes de prier (intercéder).

La première c’est de crier "sans faire de bruit", tout simplement en chantant un peu plus fort, avec plus de convictions au moment du Kyrié. Ce n'est pas Seigneur prends pitié de moi parce que je suis habitée par le mal, c'est Seigneur ouvre ton oreille, écoute, exauce ce que je désire aujourd'hui.

La seconde c’est de m’être rendue compte que si je prie pour quelqu’un je dois me sentir réellement concernée et cela ne peut se faire que si ce que je demande pour elle devient demande pour moi.

Il ne s'agit pas pour moi de m'identifier à leur souffrance mais de me sentir concernée par elle ce qui me permet alors de crier ma demande. Schématiquement cela devient : Seigneur, je souffre de la souffrance de mon amie. Tu sais qu'elle a besoin de telle ou telle chose et moi je suis concernée par cela, alors je crie pour que en m'entendant tu l'entendes aussi. Je souffre de la savoir souffrir et cette souffrance qui est mienne, je te la crie.

Je me rends compte que si par exemple je prie pour une amie qui est en recherche de logement, je peux dire "s'il te plaît Seigneur, occupe toi d'elle, envoie ton ange pour que son dossier soit lu, etc etc", mais là je ne crie pas. Je peux aussi râler: "Qu'est ce que Tu fais, pourquoi dors tu? Pourquoi lui imposes Tu une pareille épreuve," là c'est déjà plus proche du cri, mais au fond de moi je sais que ce n'est pas comme cela que j'ai envie de prier.

Et puis vient un moment, où moi qui ai un toit et tout ce qu'il faut, je me sens comme atteinte par cette souffrance et alors ce n'est plus pour mon amie que je prie, mais c'est aussi pour moi. Je veux dire que je ne suis plus concernée de loin mais de près. Je ne dis pas que sa souffrance ou son inquiétude devient mienne, mais il se passe quelque chose qui fait que je peux crier pas pour elle, mais pour moi ou pour "nous".

En fait ce que je ressens c'est que pour "intercéder pour" il est nécessaire que cette intercession me concerne aussi. Parce que si je suis concernée, alors, même si la prière est très brève, pas très fréquente, elle vient de mon profond. Je veux dire qu'il est pour moi très différent de dire : je te prie pour x, pour qu'il ait du travail et sorte du chômage" ou de dire; j'ai besoin moi, que x sorte du travail parce que sa vie me concerne et que son bien est aussi le mien.

Il ne s'agit absolument pas d'une confusion, ce que ressent l'autre, je ne pourrais jamais le ressentir, moi qui ai aujourd'hui tout ce dont j'ai besoin. Il ne s'agit pas non plus de me sentir coupable d'avoir alors que l'autre n'a pas. Il s'agit de me sentir réellement concernée par l'épreuve de mon ami et de dire que moi je suis affectée par cela et que moi je crie et me plains pour que cette épreuve s'achève ou change.

D’une certaine manière je ne peux prier ou crier pour l’autre que si je suis partie prenante car alors c’est moi qui demande car je suis à bout de souffle. Peut-être est cela le chemin qui mène à la pauvreté du cœur.
Le cri ou la plainte normalement a pour but de faire réagir quelqu’un qui est à l’extérieur de moi et qui a le pouvoir de répondre à mon besoin et de l’apaiser. Mais…

Mais Dieu n’est Il pas aussi en moi, au plus profond au plus intime ? Ne sait Il pas ce que je désire, ce que je souhaite ? « Un mot n'est pas encore sur ma langue, et déjà, SEIGNEUR, tu le connais »Ps139,4.
Certes Il le sait, mais ce Dieu là, ce Dieu qui est au plus intime de moi, ce Dieu caché mais présent et actif, c’est peut-être justement celui qui me souffle tout doucement les paroles que Lui attend et qui font de moi comme le dit Lacan un parle-être.

3 commentaires:

MARIELEA a dit…

Beau texte, Giboulée! il est dit: "Saint Luc 11, 5-13
Jésus disait à ses disciples : « Supposons que l’un de vous ait un ami et aille le trouver en pleine nuit pour lui demander : ’Mon ami, prête-moi trois pains : un de mes amis arrive de voyage, et je n’ai rien à lui offrir.’ Et si, de l’intérieur, l’autre lui répond : ’Ne viens pas me tourmenter ! Maintenant, la porte est fermée ; mes enfants et moi, nous sommes couchés. Je ne puis pas me lever pour te donner du pain’, moi, je vous l’affirme : même s’il ne se lève pas pour les donner par amitié, il se lèvera à cause du sans-gêne de cet ami, et il lui donnera tout ce qu’il lui faut. Eh bien, moi, je vous dis : Demandez, vous obtiendrez ; cherchez, vous trouverez ; frappez, la porte vous sera ouverte. Celui qui demande reçoit ; celui qui cherche trouve ; et pour celui qui frappe, la porte s’ouvre. Quel père parmi vous donnerait un serpent à son fils qui lui demande un poisson ? ou un scorpion, quand il demande un oeuf ? Si donc vous, qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus le Père céleste donnera-t-il l’Esprit Saint à ceux qui le lui demandent ! »
Si notre prière pour demander des choses à Dieu est marquée de certitude et de persévérance ! Dieu veut nous donner, il souhaite que nous trouvions, il veut nous ouvrir... mais il a voulu avoir besoin de nous, il a voulu respecter notre liberté, il nous a donné le libre-arbitre. Demandons, cherchons, appelons, autant de fois qu’il le faudra, nous ne serons pas déçus si nous le faisons avec foi et confiance.Belle journée Giboulée. MARIELEA

grm a dit…

MERCI Giboulée,
cela me touche beaucoup ce que tu écris et comment tu l'écris.
Si toi, tu parles de filet de pêche, j'aime parler de chaîne, non pas pour enfermer, mais dont chaque maillon est important et ma prière est un de ces maillons.
Grm-Fleur-Lotus

TOURNESOL a dit…

J'aime vos commentaires sur les psaumes car il est vrai qu'ils résonnent dans notre expérience vécue ces fameux psaumes de notre enfance....Quant à nos prières d'intercession tout ce que vous dites est vrai... Il m'arrive de dire simplement: "Seigneur ayez pitié de nos pauvres vies"
TOURNESOL